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L’agent de changement

Par Mélissa Clermont


Les techniciens d'intervention en loisir peuvent aussi contribuer pour l’environnement. Ils sont des agents de changements dans toutes les sphères de leur communauté.


Dernièrement, une journée de manifestation pour l’environnement a eu lieu. Plusieurs centaines de milliers personnes se sont rassemblées et se sont serrées les coudes dans les rues pour signaler l’urgence climatique. Ce mouvement ne passe pas inaperçu dans les actualités. La société demande le changement.



Mais qu’en est-ce pour le domaine du loisir ? Il touche plusieurs sphères dans le milieu du travail, par exemple, le milieu communautaire, sportif, les centres d’hébergements, les milieux scolaires… et plus ! Sommes-nous sensibilisés à cette cause ?



Oui, l’environnement est aussi important dans ce domaine. C’est un défi de taille autant pour les grands et les petits événements. Déjà, plusieurs ont effectué leur virage vert, notamment le Tournoi de La Coupe Roger qui a accueilli plus de 200 000 spectateurs cette année. Cet événement de grande envergure est déjà engagé sur la voie du développement durable à Montréal.


D’autre part, savez-vous qu’il existe un Conseil québécois en matière d’événements écoresponsables (CQEER) ? En effet, le CQEER « est un carrefour d’information et d’échange qui facilite et encourage l’organisation d’événements durables et écoresponsables au Québec ». Cette entreprise offre l’expertise nécessaire pour accompagner les gestionnaires événementiels dans leurs démarches. Plusieurs ressources sont également disponibles sur leur site internet. Des formations sont disponibles pour les gens intéressés.

D’autres collectifs événementiels souhaitent sensibiliser et offrir des événements portant sur la façon de travailler de façon plus verte. On peut penser notamment au Festival Zéro Déchet qui est assez populaire auprès de la population montréalaise. Il n’y a pas seulement les événements. Le tourisme et le plein air sont aussi importants. L’enseignement des valeurs ancestrales, de la protection de l’environnement et le temps en nature sont aussi bénéfiques et essentiels pour notre planète.


Dans 10 ans, j’ose être optimiste.

J’ose croire que les industries seront peut-être à la hauteur de l’urgence climatique, car les besoins auront changé;

J’ose croire que les futurs enfants apprécieront vivre dans un monde vert;

J’ose croire que les dirigeants seront engagés pour la cause.


En ce moment, je crois à l’entraide.

Je crois qu’il y a une prise de conscience collective, et c’est magnifique à constater;

Je crois que les intervenants en loisir intègrent graduellement ce changement;

Je crois qu’ils influencent déjà leur milieu de vie et sont des agents de changement pour leur milieu avec l’environnement.

Pour conclure, plusieurs ressources sont disponibles pour gérer et intervenir de façon responsable et environnementale. N’attendons pas que l’urgence se fasse sentir pour y mettre sa part. Le meilleur conseil : suivre son rythme en osant sortir de sa zone de confort. En s’imposant des limites viables, il est plus facile d’y aller graduellement.



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